« Un bon axe pour raconter l’entreprise »

Après la réalisation d’Envol, la belle aventure d’une marque française, Frédéric Coirier nous a accordé un entretien passionnant où il a évoqué les raisons qui l’ont conduit à opter pour le livre, sa conception et son mode de diffusion très qualitatif.

Nous voulions d’abord un livre spécifiquement autour de la marque cheminées Poujoulat, qui est très originale. Dès le départ, elle s’est voulue très proche du grand public, ce qui est assez particulier pour un produit B2B. Nous sommes une entreprise industrielle, mais la marque Poujoulat s’est toujours voulue proche du consommateur. Notre objectif n’était pas de raconter l’histoire de l’entreprise au travers des gens qui l’ont construite ou des usines.

« La marque traduit assez bien ce qu’est l’entreprise »

Nous avons pensé qu’il était plutôt intéressant de le faire par le biais de la marque, qui est l’expression de l’engagement de l’entreprise, de ses valeurs et de ce qu’elle porte. Finalement, la marque traduit assez bien ce qu’est l’entreprise à travers toutes ses composantes, salariés, actionnaires, clients, fournisseurs ou partenaires financiers. Selon nous, c’était le bon axe pour raconter l’entreprise Poujoulat depuis les années 50, lorsqu’elle est née, jusqu’à aujourd’hui. Elle a eu une première partie d’histoire où elle était une entreprise de sous-traitance, où la marque n’avait pas franchement de valeur. Il y avait un nom, mais pas de marque. Celle-ci a commencé à s’exprimer à la fin des années 70 et au début des années 80, quand Poujoulat a commencé à concevoir ses propres produits et qu’elle a utilisé la marque d’abord pour être identifiée, puis pour passer des messages forts et se différencier de la concurrence. C’est un élément très fort dans l’histoire de Poujoulat.